2021 est une année cruciale pour l'océan. On s'attend non seulement à ce que les grandes conférences sur la biodiversité et le climat nous mettent sur la voie profondément plus responsable d'organiser nos demandes énergétiques et de modifier nos modes de production et de consommation en conséquence; le début de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) promet des avancées dans la coopération internationale pour éliminer de nombreux points blancs sur les cartes océaniques et améliorer la connaissance des océans. Nous nous attendons également à des avancées dans les négociations en cours à l'ONU sur la protection de 30% de l'océan d'ici 2030 (30 X 30). Cela est nécessaire pour sauvegarder la biodiversité, éviter l'effondrement des pêcheries et renforcer la résistance des océans aux changements climatiques. Et nous continuons à faire pression sur les négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour éliminer progressivement les subventions nuisibles à la pêche, qui ont manqué la date butoir de l'année dernière, mais qui restent sur l'agenda. Au contraire, c'est l'une des étapes importantes pour freiner la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) généralisée qui coûte des milliards de dollars aux entreprises légitimes et aux autorités fiscales des pays en développement et qui constitue une menace majeure pour les pêcheries artisanales viables et prospères. Nous poursuivrons nos activités de plaidoyer et de sensibilisation dans ces directions et continuerons d'appuyer la mise en œuvre des objectifs mondiaux de développement durable et des Directives volontaires pour assurer une pêche artisanale durable au niveau local, étayées par des travaux universitaires.