WIOMSA, l'Association des sciences de la mer de l'océan Indien occidental, a organisé son onzième symposium du 1er au 5 juillet 2019 à Port Louis, à l'Ile Maurice. Le Comité d’organisation avait invité Cornelia E. Nauen de Mundus maris à prononcer un discours liminaire sur les questions d’égalité entre les sexes afin d’appuyer ses propres efforts de sensibilisation sur le sujet. Le symposium a débuté par de la danse, suivi de quatre jours de discours, des sessions parallèles de présentations orales sur un large éventail de questions marines centrées sur la région, et des sessions d'affiches détaillées ont laissé la place à ce discours et un grand nombre de sessions spéciales, principalement dans un cadre interactif le cinquième jour.
Juste avant le prochain symposium de WIOMSA, le réseau ‘Women in Marine Science’ (WiMS) et Mundus Maris ont organisé, ce 30 juin, un atelier pour discuter à propos du genre en science marine et dans la pratique. Quelque 30 femmes de différents horizons - chercheures de pointe, professeures, scientifiques, décideurs politique, étudiantes du Kenya, du Madagascar, de l'Île Maurice, du Mozambique, des Seychelles, de l'Afrique du Sud, de La Réunion et de la Tanzanie - se sont réunies pour explorer des actions à mener ensemble dès maintenant afin de garantir l’équité du genre dans leur travail sur la conservation et l’utilisation durable de l’océan Indian occidental.
Les femmes des secteurs de la pêche et de l'aquaculture sont-elles pour la plupart invisibles et sous-payées? Une méta-analyse d’études de cas réalisée sur quatre continents en 2002 avait permis d’identifier une telle tendance dans un large éventail de pays à différents niveaux de développement socio-économique. Lors de la Xème Conférence MARE de cette année à Amsterdam, Mundus maris a réuni un panel sur le thème de la parité hommes-femmes dans le secteur de la pêche. Il a examiné si, à l'heure des objectifs de développement durable adoptés par l'ONU en 2015, il était nécessaire de mettre à jour ces résultats.
La Conférence IMBeR Open Science Future Ocean 2 à Brest du 17 au 21 juin 2019 a réuni des scientifiques et des étudiants de nombreux domaines de recherche autour du défi «La durabilité des océans au service de la société: compréhension, défis et solutions». Plus de 300 femmes et 270 hommes inscrits représentant 59 nationalités de 48 pays ont passé une semaine à débattre et à partager les résultats de la recherche. Aliou Sall de Mundus maris faisait partie des quelque 45% de participants ayant de nombreuses années d'expérience.
Les Journées européennes du développement (EDD) de cette année, les 18 et 19 juin, dans le complexe Tour and Taxis à Bruxelles, ont encore une fois joué attiré beaucoup de personalités du monde de la politique, du plaidoyer et de la pratique de la coopération internationale pour le développement. Stella Williams et Cornelia E Nauen de Mundus maris ont assisté à l'événement et ont participé activement à un certain nombre de sessions, panels et ateliers, en plus de dialoguer avec le personnel sur plusieurs stands. Voici quelques impressions.
Nous sommes ravis d'annoncer les lauréats des Prix Mundus maris 2019. Le thème choisi par les Nations Unies pour la Journée mondiale de l'océan était particulièrement opportun, mais aussi stimulant: le genre et l'océan. Il a souligné à quel point il est important d’associer l’ensemble de l’humanité, hommes et femmes et personnes de tous âges et orientations, aux efforts de restauration et de protection de l’océan. Quelle meilleure devise pour illustrer à quel point les 17 objectifs de développement durable (ODD) sont interconnectés. Ces messages ne sont pas encore universellement compris. Nous avons tous encore en tête de nombreux stéréotypes qui sont souvent des obstacles à l'ouverture, à l'engagement et à la compréhension critique des uns des autres et aux grands défis de notre époque. Nous avons besoin de plus de coopération que jamais auparavant et de renforcement des efforts du local au global. Le jury international a beaucoup travaillé pour distiller les meilleures candidatures soumises par plus de 100 personnes, pour la plupart des jeunes de six pays (trois continents).
Les femmes et l'océan - tel est le thème de la Journée mondiale de l'océan cette année. Cela nous rappelle que probablement 50% des travailleurs de la chaîne de valeur du poisson sont des femmes - mais les données manquent pour la plupart, à l'exception de certaines études de cas - l'un des nombreux éléments à changer pour des océans sains, des pêcheries prospères et durables et des conditions de respect assurées pour les femmes, les hommes et la vie océanique. Bruxelles a relancé la série d'événements organisés par Mundus maris et ses partenaires sur trois continents pour célébrer l'océan.
Un partenariat élargi et des activités plus nombreuses sont nécessaires pour accélérer la mise en oeuvre de l’agenda 2030. Telles furent les conclusions de la réunion des communautés d’action pour l'océan tenue à Incheon (Corée) les 30 et 31 mai 2019. A l’invitation du Département des affaires sociales et économiques des Nations Unies (UN-DESA), Mundus maris et d’autres experts issus des organisations de la société civile (CSO) examinèrent avec les agences des Nations Unies, les organisations de recherche et les gouvernements, l’état d’avancement des quelques 1500 engagements pris en faveur de l'ODD14 depuis la Conference des Nations Unies sur l’Ocean de 2017. L’objectif unique fut d’échanger les expériences afin d’accélérer les actions.
Tout au long des mois de mars et d’avril, la professeure Stella Williams et des membres de l’équipe Mundus maris dans la région de Lagos ont inlassablement promu les messages clés de la protection des océans, en mettant particulièrement l’accent sur les femmes et l’océan, et ceci en vue des célébrations de la Journée mondiale des océans. Ils ont effectué trois visites à l'Université de Lagos, notamment au professeur Oyibo, directeur du Centre pour la recherche et l'innovation, et au chef du département des sciences de la mer.
Slow Fish fut à nouveau cette année au «Porto Antico» à Gênes, du 9 au 12 mai. Nous nous sommes régalés d’excellents fruits de mer et spécialités régionales d’Italie et d’ailleurs. Notre curiosité fut éveillée par d’excellents livres, des jeux éducatifs ainsi qu’une série de conférences. Le moment fort, nous projetant dans le future, fut les échanges animés entre les artisans-pêcheurs et leurs structures de soutien dans différentes parties du monde, à propos de la durabilité des «Blue Commons» (les communs bleus). Déjà, le titre de Slow Fish "La mer: un bien commun" donnait le ton.
Plus de 16 000 scientifiques d'environ 100 pays ont assisté à l'assemblée générale 2019 de l'Union européenne des géosciences (EGU) (Vienne, Autriche, du 7 au 12 avril 2019). Une bonne moitié des participants avaient moins de 35 ans. Depuis plusieurs années, Mundus maris est présente à l'Assemblée générale de l'EGU et participe activement au Symposium sur l'éducation et la sensibilisation, notamment en avril 2019. Pourquoi cela en vaut-il la peine?