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Félicitations aux lauréats des Prix Mundus maris de cette année sélectionnés parmi 61 candidatures de 10 pays par le jury international. Le thème choisi par l'ONU pour la Journée mondiale de l'océan de cette année était « L'océan : vie et moyens d'existence ». Le thème a permis une grande variété de points de vue. Nous avions invité des soumissions sous forme d'histoires, de poèmes, de peintures et de vidéos divisées en groupes d'âge pour tenir compte des différentes étapes de la vie. Le Covid a peut-être réduit le nombre de contributions, mais certainement pas la qualité.

Les meilleurs prix Lion de mer ont été décernés à deux candidatures italiennes qui ont enthousiasmé le jury : Valeria Mariani d'Ascoli Piceno qui étudie à l'Académie européenne du manga a gagné dans la tranche d'âge 19+ pour les images fixes. Elle a accompagné son travail de cette explication:

«La raison pour laquelle j'ai fait cette illustration concerne précisément la relation entre l'homme et la mer, une relation qui aujourd'hui n'est plus une relation de respect mutuel. L'océan nous a toujours tant donné et maintenant il semble que l'homme ne peut que demander de plus en plus, ne donnant en échange que la pollution et la destruction d'un écosystème déjà fragile comme celui de la mer. J'ai choisi la vague d'Hokusai car c'est l'une des vues de la mer la plus célèbre au monde, qui semble pourtant entachée par les conséquences imprudentes de la vie humaine et par l'une des catastrophes les plus tragiques de ces derniers temps, l'incendie de la plate-forme Deepwater Horizon.»

Le deuxième prix Lion de mer est attribué à Paolo Bottoni de Rome, dans le groupe d'âge des 19+ pour les soumissions de texte. Son histoire de la fontaine de Trevi établit un lien entre les beaux-arts, l'ingénierie, les gens, la mer et la terre. La fontaine est visitée par des millions de personnes chaque année, qui déposent leurs pièces comme jeton pour revenir à la merveille, mais peu connaissent l'histoire. Alors, cliquez sur le lien ci-dessus pour en savoir plus à ce sujet et voir la fontaine avec un nouveau regard lors de votre prochaine visite ou sur des photos, soyez reconnaissant pour les cadeaux de l'océan et pour les artistes créant des œuvres d'art impressionnantes de tout type à ce sujet, y compris la musique.

Nous remercions Paolo Bottoni d'avoir fait don du prix de 200 € au CENTRE SIKATI DE MINGO'O, une école créée par le groupe de la société civile locale WOPA, à 75 km de la côte de Kribi, au Cameroun. Le centre offre au moins un enseignement de base en lecture et en calcul aux enfants pygmées, qui n'ont pas accès aux écoles publiques.

Ils avaient entendu parler du concours Prix Mundus maris, mais n'ont pas pu participer faute de moyens. Merci pour ce geste généreux. Le prix a été transféré le 8 juin. Nous espérons qu'une telle solidarité pratique trouvera de nombreux imitateurs.

Joshua Garofil, 18 ans, de Los Baños, Philippines, a reçu un Prix Tartue pour son dessin à message positif.

Ronnel Pamulaklakin Forte, 17 ans, également de Los Baños, a aussi remporté un Prix Tartue pour son dessin ci-dessous.

La petite Liza Britanie NJOKEP MALOUM, 8 ans, du Cameroun a convaincu le jury avec son poème

Océan Océan
Je suis si petite
Et toi océan
Immense tu es
Bleu tu es
Beau tu es
Unique tu es
Malheureusement pour toi
Ils te polluent sans penser à demain
Tes glaciers disparaissent chaque jour
Ta faune et ta flore ne vivront pas toujours
Mais quand tu manifestes ta colère
Tu deviens destructeur et meurtrier
Ah ! Océan, finalement tu es si mystérieux !

2021PamulaklakinForte,Ronnel 17ys Philippines

Quatre soumissions sous forme de vidéo ont aussi remporté des Prix Tartue. Voici les heureux lauréats:

 

Valentina Ruiz-Leotaud, 37 ans, a soumis une vidéo sur la gestion des pêches pour le compte du projet Sea Around Us (La mer autour de nous).

 

Capítulo de Geoético del Sur de Chile a soumis deux vidéos intéressantes. Le groupe est composé de Nicolás Alonso Espinoza Tapia, Leandro César Ledezma Durán, Adriana Belén Rivera Murton, Fernando Nicolás Jacob Valenzuela Morales et leur mentor, le professeur Sandor Mulsow de l'Universidad Austral de Chile. Cliquez sur le lien pour voir «Océano» et «Minería marina» sur la chaîne YouTube de Mundus maris.

 

Le groupe de Lagos State University (Université de l'Etat de Lagos) a offert une pièce racée pour la protection de l'océan «Aje Olokun» (La richesse de l'océan). Les six étudiants et leur mentor sont : Akanbi Adeyemi Micheal, Ogundimu Fatimoh, Nkwor Precious, Adenekan Obadare, Adigun Mercy, Olamide Agbe-Davies, Dr. Hammed M.A.

 Des Prix Réquin sont décernés au

Prince-Will Achu pour sa vidéo sur l'océan et à la

Princesse Flora Achu, 22 ans, pour sa nouvelle sur des garçons de Limbe sur les rives du golfe de Guinée.

Tous deux sont originaires de Yaoundé, au Cameroun.

 

 

Samba et Kumba sont les mascottes de Mundus maris.

Le jury a décerné les Prix d'Encouragement Samba et Kumba aux auteurs suivants :

Dans la tranche d'âge jusqu'à 12 ans,

Suvexa Banerjee, 11 ans, de l'école Amanora, Pune, Etat du Maharashtra, Inde, et

Hélène Astride Ewono Onana, 12 ans, de l'Ecole bilingue l'Orchidée, Douala, Cameroun,

ont convaincues par leur talent artistique visuel.

 

Dans la tranche d'âge de 13 à 18 ans,

le texte de Kelvin Momanyi, 16 ans, du Kenya et

le poème de Yumi Perez, 12 ans, des Philippines

ont été primés. 

La «Lettre du pêcheur à Sa Majesté l’Océan» a été écrite par Yumi Perez, 18 ans, de Los Baños, Philippines.

Six auteurs ont été sélectionnés dans la tranche d'âge narrative 19+ : quatre écrivant en anglais

Mia Cecilia Großmann, 19 ans, d'Allemagne pour son texte intitulé «Our unquenchable hunger for more» (Notre faim inextinguible pour plus),

Jude Efetobor, 22 ans, et Irene Etta, 21 ans, tous deux du Federal College for Fisheries and Marine Technology à Victoria Island, Nigeria

Asha Mohammed, 21 ans, de Mombasa, Kenya, pour son texte « The Kai »,

et deux écrits en français

Juliette Nguedjio Njanang, 30 ans, de Yaoundé, Cameroun et bénévole auprès des Bénévoles Océan, et

Magip Abdoul Samba, 41 ans, originaire de Yoff, Sénégal et actif à l'Académie de la pêche artisanale.

Traduction par Jacqueline Rudolph.


Transition vers la Justice Bleue avec «Too Big To Ignore» (Trop gros pour être ignoré)

En tant que membre de la communauté mondiale de la recherche réunie sur la plateforme «Too Big To Ignore», Mundus maris a contribué à l'événement axé sur la Justice Bleue (Blue Justice) organisé déjà le lunedi, 7 juin 2021.

 

L'introduction de Svein Jentoft a planté le décor et placé les cas présentés dans le contexte de trois ordres de gouvernance qui sont cruciaux pour assurer la justice à la pêche artisanale dans le monde.

Les exemples individuels ont tous été tirés des chapitres d'un livre à paraître "Blue Justice: Small-Scale Fisheries in a Sustainable Ocean Economy" à paraître avant la fin de l'année (voir le fac-similé à droite).

Malheureusement, bon nombre de ces injustices documentées ont frappé les pêcheurs artisanaux dans de nombreuses régions du monde, ce qui jette le doute sur les discours joyeux sur une économie bleue.

Mundus maris était donc particulièrement heureux de contribuer un chapitre axé sur la façon dont les transitions vers la justice pourraient ressembler et sur ce que les méthodes d'autonomisation déployées par l'académie de la pêche artisanale peuvent contribuer à relever ce défi.

Dans leur chapitre, Cornelia E Nauen et Maria Fernanda Arraes Treffner expliquent l'approche méthodologique inclusive. Ses principes sous-jacents sont axés sur les personnes et soutiennent la réalisation de leur vision d'un changement positif. Ils ont montré des résultats concrets que les femmes et les hommes de Yoff, au Sénégal, ont obtenus grâce à l'utilisation de ces méthodes.

Pour l'événement en ligne, une courte vidéo a offert un exemple succinct de certaines des premières réalisations. Au cours de la table ronde, Cornelia et Maria Fernanda ont insisté sur le rôle critique d'être centré sur les personnes et de toujours commencer par leur vision du changement qui leur importait comme boussole guidant toutes les étapes de mise en œuvre.

Mundus maris est intéressé par la collaboration avec d'autres groupes, organisations ou projets dans d'autres pays pour tester l'approche ailleurs, par exemple. dans un pays anglophone, afin d'explorer l'évolutivité au-delà du contexte local au Sénégal. Une collaboration plus poussée au sein du Sénégal est également la bienvenue pour prolonger les effets positifs pour tous les partenaires.

Quelle belle façon de commencer la Semaine mondiale de l'océan.

Traduction par Jacqueline Rudolph.


La Journée Mondiale de l'Océan à Apam, au Ghana

Dans le cadre des célébrations de la Journée Mondiale de l'Océan, le 8 juin 2021, Mundus maris a organisé un dialogue participatif et une sensibilisation parmi les pêcheurs et les jeunes à Apam, une communauté de pêcheurs du district de Gomoa West au Ghana. L'événement sous le thème «L'océan : vie et moyens de subsistance» visait à sensibiliser sur la connexion humaine à l'océan, pourquoi et comment nous devons prendre soin de l'océan - en mettant particulièrement l'accent sur la nécessité de lutter contre la pollution plastique de l'océan.

Comme l'apprentissage des connaissances traditionnelles et des perspectives locales est crucial pour tout changement transformationnel, les participants ont été invités à discuter du sujet en petits groupes pour s'assurer que toutes les voix étaient entendues.

Le rassemblement a duré près de deux heures et a réuni cinquante-sept (57) participants dont des pêcheurs, des femmes transformatrices et commerçantes de poisson, des jeunes et d'autres acteurs de la communauté. Il a été animé par le professeur Francis K.E. Nunoo, un scientifique halieutique et chef du département des sciences marines et halieutiques, Université du Ghana, qui a dirigé la discussion sur le thème et a fourni le résumé, y compris les faits saillants supplémentaires.

La session était principalement organisée sous forme de conversations en quatre groupes, chacun ayant une moyenne participative de treize (13) pour discuter des questions suivantes :

  • Quel est l'importance de l'océan pour la vie et les moyens de subsistance des êtres humains?

  • Qu'est-ce qui ne va pas pour l'océan?

  • Comment pouvons nous résoudre ces problèmes pour un meilleur océan?

Concernant les avantages de l'océan pour les vies humaines et les moyens de subsistance, les participants ont souligné comment il nous fournit du poisson et d'autres fruits de mer•, sert de moyen de subsistance, en particulier pour eux en tant que peuples côtiers, produit des devises étrangères provenant des exportations de poisson, favorise le tourisme et sert de lieu agréable pour les loisirs (détente) et le bien-être mental. Résumant le sujet, le professeur Nunoo a ajouté à quel point les vies humaines dépendent de l'océan, soulignant que l'océan produit environ 50% de l'oxygène mondial, régulant la concentration d'oxygène dans l'atmosphère.

En soulignant les problèmes qui nuisent à l'océan, les participants ont souligné ce qui suit : l'utilisation de produits chimiques toxiques pour la pêche, l'élimination des déchets sur le rivage/l'océan ainsi que le déversement de déchets plastiques dans la mer lors d'une sortie de pêche, les activités de Saiko (transbordement en mer), surpêche, activités des sociétés minières en mer, mauvais assainissement sur le rivage avec manque de toilettes conduisant à la défécation à l'air libre sur le rivage. Ce dernier problème éloigne les touristes, qui avaient l'habitude de venir dans le passé attiré par les activités colorées dans la zone de débarquement très fréquentée et en ville.

Au sujet de ce qui peut être fait pour améliorer la vie océanique, les participants ont souligné qu'il faut la participation active de toutes les parties prenantes, y compris eux-mêmes (les habitants de la côte) pour sauver l'océan. Ils ont particulièrement souligné la nécessité pour le gouvernement et les autres organismes de réglementation d'intensifier leurs efforts pour arrêter le Saiko (transbordement en mer) et d'autres formes de pêche illégale (telles que l'utilisation de la lumière, de la dynamite), de surveiller les prises de poisson avant qu'elles ne soient vendues; exhorter tous les pêcheurs à accepter la saison de fermeture de la pêche introduite par le gouvernement du Ghana. Les gens réunis ont fait appel à des programmes de sensibilisation pour éduquer les pêcheurs et autres parties prenantes sur les dangers du déversement de déchets plastiques et d'ordures dans la mer ou sur le rivage.

Encore une fois, ils ont appelé les autorités traditionnelles au sein des communautés de pêcheurs à agir en tant que gardiens de l'océan, à contrôler les activités illégales parmi les pêcheurs et à punir les contrevenants. En direction des membres de la communauté ils ont suggéré à organiser des exercices de nettoyage pour améliorer l'assainissement sur le rivage et au sein de la communauté. Enfin, ils font appel au gouvernement et à d'autres ONG ainsi qu'aux riches parmi eux pour aider à construire des toilettes modernes dans la communauté pour résoudre certains des problèmes d'assainissement.

Dans une deuxième session, en raison de la récente catastrophe dans la Communauté qui a entraîné la noyade de douze (12) enfants dans la mer, le programme comprenait une sensibilisation sur les filets de sécurité à entreprendre à la fois à terre et en mer. M. Isaac Anaman, le responsable de la vulgarisation des pêches du district de Gomoa West au Ghana, a dirigé la session sur les mesures de sécurité.

En concluant le programme, Nana Kow Panyin, le responsable des relations publiques (PRO) du chef des pêcheurs d'Apam et un autre aîné de la communauté se sont relayés pour remercier Mundus maris et l'équipe organisatrice pour l'opportunité d'un dialogue aussi engageant. Ils ont souligné que les participants devraient voir cela comme un signal d'alarme pour s'impliquer autant que possible pour protéger l'océan, qui est leur principale source de subsistance. M. Nana Kow Panyin a particulièrement appelé tous les participants à aider à lutter contre le mauvais assainissement sur le rivage, la pollution plastique et le défi de la pêche illégale. Ils ont promis de porter l'affaire devant le chef des pêcheurs et d'autres anciens de la communauté pour trouver des moyens de réinventer et d'appliquer leurs anciens exercices de nettoyage. Ils ont exhorté tous les participants à être obéissants et à participer lorsque l'appel à de tels exercices est annoncé. Cela, a-t-il expliqué, était le cas dans le passé, lorsque les membres étaient déterminés à s'engager dans de telles activités. C'est à refaire !

Dans les remarques de clôture, Mme Sarah Appiah a remercié tous les participants et en particulier tous les aînés pour leurs contributions et les initiatives proposées. Elle a indiqué que la volonté de Mundus maris de soutenir des initiatives telles que le rassemblement pour la Journée mondiale de l'océan n'était pas une fin en soi mais une opportunité de galvaniser des améliorations aux problèmes identifiés par la communauté.

Le Nyce FM local a honoré l'invitation à l'événement et a diffusé le programme au journal télévisé du 8 juin.

   

Text et photos par Sarah Appiah et Yaa Osei Mensah. Traduction par Jacqueline Rudolph.


Célébration de la Journée mondiale de l'océan dans la région élargie de Lagos, au Nigéria

Jamais timide pour relever n'importe quel type de défi, le groupe Mundus maris à Lagos dirigé par le professeur Stella Williams et Ayojesutomi Abiodun-Solanke a accueilli ses invités en ligne à zoomlandia - malgré la pluie battante et la pandémie continue. Des membres et amis ont fait leur apparition et ont contribué au programme avec leurs présentations, remarques, questions et réponses. Le programme était prévu comme suit :

1. Discours de bienvenue du Dr Lydia Adeleke, Mundus maris, Akure, État d'Ondo

2. Remarques d'ouverture de :

a. Dr. Cornelia Nauen, Présidente, Mundus maris asbl (Allemagne) ;

b. Dr. Maria del Carmen Patricia Morales, Vice-présidente de Mundus maris asbl (Louvain, Belgique)

c. Dr Marcelo Morales Yokobori, Vice-président, Amérique latine (Argentine)

3. Pourquoi Mundus maris célèbre-t-elle la Journée mondiale de l'océean? par Mme Elizabeth Mangai, Maître de conférences, Collège fédéral des pêches et des technologies marines, Lagos

4. Le thème de l'ONU en 2021 est «L’Océan : la vie et les moyens de subsistance»

  1. Dr Mercy Adeogun, Chef de département, Collège fédéral des pêches et des technologies marines, île Victoria, Lagos, s'exprimant sur les travaux de vulgarisation

  2. Dr Kafayat Fakoya, Maître de conférences, Lagos State University, s'exprimant sur la pêche artisanale

  3. Dr Ebinimi Ansa, Chercheur, Institut nigérian d'océanographie et de recherche marine, Aluu, Port Harcourt, Rivers State, s'exprimant sur l'océanographie et l'aquaculture

5. Video sur l'académie de la pêche artisanale à Yoff, Sénégal, par Maria Fernanda Arraes Treffner pour Mundus maris

6. Video par l'équipe de Lagos State University entitulée: Aje Olokun (La richesse de l'Océan) soumise aux Prix Mundus maris 2021 et remportant un Prix Tortue:

Akanbi Adeyemi (âge – 21 ans);
OgundimuFatimoh (19);
Nkwor Precious (21);
AdenekanObadare (20);
Adigun Mercy (20) and
Olamide Agbe-Davie (19);
Coach/Coordinating Lecturer is Dr. Hammed M. A

7. Présentation des candidatures aux Prix Mundus maris 2021 par le professeur Stella Williams, Vice Présidente, Mundus maris asbl, intitulée: Connectez-vous avec Mundus maris et découvrez le travail du jury international pour la Journée mondiale de l'océan - avec des félicitations spéciales pour les lauréats du Nigeria.

8. Questions-réponses et remerciements par Ayojesutomi Abiodun-Solanke, maître de conférences, Collège fédéral des pêches et des technologies marines, Lagos

L'événement a été diffusé sur YouTube.

Traduction par Jacqueline Rudolph


Célébrations de la Journée mondiale de l'océean à Kribi, Cameroun

L'école publique du Grand Batanga a eu le privilège de recevoir la délégation des Bénévoles de l'Océan du Cameroun conduite par Jeauberte Djamou, venue à Kribi pour la célébration de la Journée mondiale de l'océan le 8 juin 2021. Le décor était planté avant 10h. Les consignes sanitaires actuelles imposaient aux différents participants de respecter scrupuleusement les mesures de sécurité, notamment le port de masques de protection offerts par les Bénévoles à tous les participants.

Le maire de Kribi a participé en personne et a été accueilli par une chanson de bienvenue. La chorale a également exprimé sa gratitude pour le parrainage de Mundus maris, souhaitant à l'équipe santé et succès dans son travail de solidarité internationale. Le directeur de l'école Grand Batanga a accueilli l'inspecteur d'académie, le maire et tous les invités d'honneur.

Le maire a rendu un hommage particulier aux Bénévoles de l'Océan et à leurs partenaires. Elle a également exhorté les enfants à assurer une plus grande participation aux Prix Mundus maris l'année prochaine, car les plus performants pourraient obtenir des montants importants de prix en argent.

Dans le cadre du programme et en plus des discours des invités d'honneur, certains élèves ont exécuté la danse des pêcheurs (voir photo ci-dessous).

Des jeux éducatifs ont été joués pour promouvoir la protection des océans.

L'élément central de la journée était bien entendu la remise des diplômes honorifiques de participation et les prix pour les lauréats.

La plus haute distinction à l'école du Grand Batanga est revenue à Liza Britanie, 8 ans, que le jury international des Prix Mundus maris avait sélectionnée pour un Prix Tortue.

Elle a fièrement posé avec son diplôme.

Dans son allocution de clôture, l'inspecteur d'académie a rappelé à l'auditoire comment Jeauberte Djamou lui avait fait faire le quiz annuel Mundus maris pour l'océan il y a deux ans.

Après avoir fait son travail pendant de nombreuses années à Kribi, ressentant la proximité de la mer et la connexion, les rappels et les supplications constants l'avaient enfin alertée plus clairement sur l'importance de la protection des océans et des célébrations de la Journée mondiale de l'océan. Elle a poursuivi en disant :

« Il a bien sa place, tant qu'on voit notre environnement se détruire, il faut sensibiliser nos enfants. J'apprécie aussi le concours du Prix Mundus maris qui est lancé chaque année et qui donne la parole à nos enfants.

Cette année, nous avons transmis l'information, mais toutes les écoles n'ont pas répondu à temps. L'année prochaine, je ferai plus pour que nous ayons plusieurs gagnants à Kribi et que la célébration s'étende à plusieurs autres écoles. »

En conclusion, les Bénévoles des l’Océan ont remercié leurs différents partenaires et rappelé à tous que l'océan

• Produit environ 50% de l'oxygène du monde entier et stocke 50 plus de carbone que l'atmosphère.

Couvre environ 70% de la surface de la terre et transporte de la chaleur de l'équateur aux pôles, régulant ainsi nos phénomènes climatiques et météorologiques.

• Est une source précieuse de détente pour l'humanité.

• Fournie plus que des fruits de mer.

• Fournie des fruits de mer et poissons comme source  de protéines et de la nutrition pour plus de trois milliards de personnes.

• Fournie une source vitale de moyens de subsistance. L'océan soutien de millions d'emplois dans les secteurs de la pêche, du transport et du tourisme.

Contient diverses substances médicinales, dont certaines peuvent aider à lutter contre le cancer, l'arthrose, la maladie d'Alzheimer et les maladies cardiaques.

• Est un acteur important du commerce mondial par le transport maritime.

 

 Photos par Jeauberte Djamou; traduction par Jacqueline Rudolph.


International Collaboration spells success: 2021 World Ocean Day in Kenya

For this year’s World Ocean Day, Eco-Ethics Kenya teamed up with a host of other ocean stakeholders. More than 13 officials drawn from government, civil society and private sector assisted to organise the celebrations. Since April 9, the officials held meetings at Kenya Coast Tourist offices in Mombasa culminating to a colourful World Ocean Day celebration on eighth of June.

This year’s theme - The Ocean: Life and Livelihoods - guided the day’s activities. The Covid-19 restrictions imposed by the Kenyan government restricted the celebrations to 50 people, when we would gather hundreds in earlier occasions.

As usual, we also planned two pre-WOD activities. The most common one is prepping the young stars of our Eco-Clubs to participate in an international essay and art contest for Mundus maris Awards. This year, Eco-Ethics was among the partners of the Belgium based Mundus maris organisation. Sixteen students participated and two students impressed the International Jury bagging a cash award of €30 each. All participants got an honorary diploma for their active support for ocean awareness and protection.

The other pre-activity was a mangrove planting exercise at Kidongo Beach along Mtwapa Creek. The exercise coincided with the World Environment Day marked on 5th June. Remarkably, 50 participants helped in planting a record 5,000 mangrove seedlings. Mombasa County Director of Environment from the National Environment Management Authority (NEMA), who was the chief guest, graced the occasion.

We need to partner and collaborate in a bid to conserve our oceans and environment even as we enter the UN decade on Ecosystem Restoration. This is a rallying call for the protection and revival of ecosystems all around the world, for the benefit of people and nature,” said the Director, Mr. Lopokoiyit.

Meanwhile, the ban on public gatherings coaxed the planning committee to get creative. The gist of such an international day is to disseminate as much information on ocean ecosystems to a wide population and to combine awareness raising with action. This is why we organised a beach clean up in partnership with Mombasa Beach Management Unit and joint press briefing of all ocean stakeholders in Mombasa County.

And that worked as more than 15 national and regional media houses turned up. Together, they reach over a million people. In fact, this was one of the most publicised World Ocean Day celebrations ever since we started.

Members of the Planning Committee who addressed the media included Mercy Mghanga, an Executive Member of Beach Management Unions Association, Kenya, and Syria Karisa, a Research Officer at Kenya Wildlife Service. Others include the Director of Environment at NEMA Office in Mombasa, Mr. Lopokoiyit, and a representative from the Directorate of Marine Environment, Kenya Maritime Authority (KMA).

The press briefing was live on three national TV channels: Citizen, TV 47 and KTN, including a slot in prime-time bulletins for the day.

Three organisations set up special exhibitions for the occasion: Spire Life Saving Limited active in water sports, the National Museums of Kenya sharing insights on underwater archeology, and Morganics Company displaying how they manufacture fertilizer from seaweeds.

The day’s success was a testament to how collaboration among ocean economy stakeholders can help catalyse the ambition towards a healthy and sustainable ocean. The significant financial and moral support received from Mundus maris also made the day feel international and most importantly, a humbling moment for us as the World Ocean Day Planning Committee in Mombasa. We say, thank you for the edifying cooperation!

Photos by Brian Gicheru.


La participation de l’Amicale des écoles de foot ball de Hann Bel Air

Comme pendant les précédentes éditions, le milieu sportif, à travers l’Amicale des écoles de formation de foot ball qui compte 12 centres, a célébré la journée mondiale des océans. Deux activités ont été menées pendant la journée. Pour la première, elle consistait à mobiliser les responsables des centres de formation et les jeunes en formation pour le nettoyage de la plage. Compte tenu de l’état de dégradation de la plage devenue polluée à cause des déchets solides venant des riverains, mais aussi des déchets industriels et des rejets venus du port, l’initiative mobilise, outre les membres des centres, quelques jeunes volontaires riverains. Comme pour les années précédentes, cet investissement humain a été programme dans la matinée. Le nettoyage de la plage vise à vaincre le sentiment d’impuissance face à la pollution qui a considérablement dégradé le cadre de vie, mais aussi à montrer en quoi le fait d’entretenir la plage est aussi un moyen par lequel on peut promouvoir le sport en général et en particulier le foot ball.

En effet, dans l’après midi – ce qui constitue la deuxième activité – un tournoi de foot ball a été organisé. Au-delà de son caractère compétitif, le tournoi de foot a un sens pédagogique. C’est une manière de montrer aux pratiquants de ce sport très populaire au Sénégal, qu’en maintenant une plage propre, on peut disposer d’un aire de jeu. Il faut rappeler que la commune de Hann Bel Air compte beaucoup d’anciennes gloires qui ont eu à être sélectionnés en équipe nationale, grâce à cette plage. C’est ici où ils ont fait leur apprentissage qui offrait beaucoup. Alors, aujourd’hui la plage très réduite à cause de l’érosion d’une part et de l’avancée de l’urbanisation avec des constructions à usage d’habitation ayant connu un développement sans précédent. Pour revenir au tournoi de foot ball, les 10 équipes en compétition étaient les suivantes :

Maison Foot, Séléction Hann Bel Air, Challenge, Centre de perfectionnement de Hann Bel Air, Club de l’Amitié, Gouneye Mafall, Top 11, Vision Fpot, Gouneye Hann Montagne 6 et Mame Rokhaya. Le tournoi s’est déroulé en deux catégories : les grands et les plus petits, appelés les pupilles âgés de 12 ans seulement. L’équipe du Centre Maison Foot a gagné parmi les grands, alors que pour les pupilles la chance a été du côté de Challenge Foot. Les récompenses offertes par Mundus maris étaient constituées de 8 ballons de foot et deux coupes. La régularité dont a fait preuve l’Amicale en célébrant chaque année la Journée mondiale de l’océan en partenariat avec Mundus maris l’est grâce à l’engagement et de manière volontaire du bureau de cette Amicale, active à l’échelle de la Commune de Hann Bel Air. En particulier les efforts inlassables de Babacar Ciss, plus connu sous le nom de Gabou, qui est responsable du Centre Ecole Foot, membre du bureau de l’Amicale et qui est aussi notre répondant privilégié avec le milieu sportif. L’engagement de ces partenaires s’est aussi traduit par le fait qu’ils ont pris à leur charge tout le matériel nécessaire pour le nettoyage de la plage à cette occasion.


L’approche éco-systémique des pêches (AEP) dans ses liens avec la sécurité alimentaire à l’honneur

L’école Hann Montagne a opté pour l’édition de la Journée mondiale de l’océan (JMO) 2021 pour une excursion des élèves âgés entre 11 et 12 ans, le 9 juin 2021, au quai de débarquement de pêche artisanale avec la règle sur les tailles minimales de maturité sexuelle des principales espèces commerciales de poisson. Ce choix est inspiré par la valise pédagogique développée par Mundus maris avec et pour le projet AEP Nansen de la FAO, initiative à laquelle des écoles de Hann avaient participé.

C’est à l’issue d’une réunion de préparation de la journée tenue le 25 mai dans l’enceinte de l’école entre Aliou Sall et l’équipe pédagogique, sous la supervision de sa directrice Madame Sané, que l’idée d’une sortie pédagogique à l’aide de la règle de poisson a été retenue par le corps enseignant. La raison principale est liée à l’enjeu de la sécurité alimentaire.

En effet, Mr Ndiaye – ayant déjà participé à un séminaire de mise à niveau d’enseignants sur l’AEP à l’initiative de Mundus maris - a souligné l’importance pour les jeunes élèves dont l’écrasante majorité vient de familles de pêcheurs. Dans le contexte actuel de pêche la commercialisation de juvéniles est observée sur les petits marchés des coins de la communauté et des incidences sur l’avenir de la ressource et la sécurité alimentaire sont à craindre. La directrice a eu à insister d’ailleurs que le non respect de la taille minimale a une incidence directe sur l’augmentation du prix d'un poisson devenu plus rare et est ressentie dans le « panier de la ménagère ».

La sortie a été ainsi organisée avec une dizaine d’élèves composée à moitié de filles et de garçons. Madame Mané et Monsieur Ndiaye les ont accompagné en tant que pédagogues de l’école et Aliou Sall de Mundus maris en sa qualité d’expert accompagné par Mr Souleymane Sow, volontaire de Mundus maris.

Encadré par les deux enseignants, les élèves s’étaient munis de la règle, chacun d’un cahier et d’un stylo pour les besoins d’un rapport de restitution en classe auprès des enseignants et des autres élèves.

Dans un premier temps, dès les élèves sont arrivés sur le quai, ils ont été marqués – de même que les deux enseignants – par l’état d’insalubrité de la plage, avec des déchets plastiques rejetés par la mer et des ordures venant des ménages riverains de la baie de Hann. C’est ainsi qu’un cours d’observation a été improvisé à même la plage. Sur la base de questions-réponses, Monsieur Ndiaye et Madame Mané ont animé cette session avec brio, pendant une heure et demie. Comme l’illustrent bien les images prises lors de cette séance d’observation, les élèves ont pris beaucoup de notes qui ont fait l’objet de restitution en classe de suite.

Grâce à la démarche des deux enseignants, la séance a permis aux élèves de se rendre compte qu’il y’a plusieurs facteurs derrière la pollution de l’océan et des zones côtières et les impacts induits. En effet c’est la première occasion qui a été offerte à ces élèves de comprendre que les responsabilités doivent être partagées entre les décideurs politiques au niveau national, les élus locaux en charge du cadre de vie dans la commune dont dépend leur école, mais aussi les riverains qui contribuent de manière significative à la pollution de la baie. Ils ont ainsi réalisé que la pollution des océans a des impacts très négatifs sur la santé publique.

Ils ont aussi pu comprendre le lien avec la sécurité alimentaire, car si les habitats des poissons sont pollués, il y’a moins de poisson et les conditions de vie des personnes qui dépendent de la pêche subissent une baisse de leurs revenus, surtout s'il y a déjà des conditions de surpêche. Ces multiples sources de stress sur la ressource se font sentir partout.

C’est à l’issue de ce premier exercice que la séance de prise des tailles des poissons à démarré, auprès des mareyeurs et mareyeuses trouvés sur place et qui ont fait preuve d’un excellent esprit de coopération.

La séance de mensuration à été précédée par un exposé des motifs de la sortie par Aliou Sall pour les mareyeurs et mareyeuses. Il en a profité pour leur parler de la Journée mondiale de l’océan, son bien fondé et le thème de l’édition 2021 « L’Océan : Vie et moyens de subsistance ». Il a aussi expliqué en détail la signification de la règle et ce qu’on entend par la taille minimale de maturité sexuelle.

Les mareyeurs et mareyeuses - avec lesquels l’équipe de l’excursion a collaboré – ont exprimé une grande curiosité pour la règle qu’ils venaient de découvrir lors de la séance. Ils étaient d’autant plus impressionnés – mais surtout surpris – d’entendre ce que signifie la taille de maturité sexuelle d’une part et surtout l’impact négatif sur la disponibilité de la ressource si ces tailles minimales ne sont pas respectées. C’est certainement cet intérêt qui a favorisé leur collaboration, contribuant ainsi à la réussite de la sortie pédagogique.

Les élèves ont ainsi procédé à la mesure des différentes espèces retrouvées ce jour sur le quai de débarquement dont en particulier le mérou, la daurade et la sardinelle. En attendant le rapport des élèves en collaboration avec leurs enseignants, les principaux enseignements tirés de cette sortie dédiée à l’approche éco-systémique des pêches sont les suivants

(i) les mérous juvéniles sont de loin dominants dans les quantités commercialisées (pour cette espèce emblématiques) des tailles ne dépassant pas 25 cm alors que la taille mimimale d'un thiof (mérou blanc, Epinephelus aeneus) serait d'environ 60 cm!

(ii) les daurades trouvées sur place respectent la taille minimale et sont pêchées dans les eaux mauritaniennes avec transit à Saint Louis au nord du Sénégal,

(iii) la sardinelle ronde (Sardinella aurita) a atteint la taille minimale d'environ 20 à 23 cm mais de l’avis des mareyeurs et mareyeuses de mémoire humaine, c’est la pire saison de sardinelle jamais enregistrée, parce que la saison a commencé trop tard et n’a duré que trois mois au lieu de sept à huit mois!

Il faut aussi noter que lors de l'évaluation successive à l'école et riche des enseignements tirés de l’excursion, le corps enseignant, sous la supervision de la directrice, a exprimé le besoin d’un partenariat soutenu avec Mundus maris. Ceci pourra non seulement consolider les acquis, mais aussi permettre à l’école de développer cette initiative étant donné que les élèves sont majoritairement issu(e)s de familles de pêcheurs.

Quelques propositions ont été esquissées pour les perspectives de collaboration qui seront mieux systématisées afin de pouvoir les partager avec Mundus maris.

Mais en attendant l’école souhaiterait disposer d’un lot de règles pour les élèves et tout autre support pouvant les aider à continuer le travail sur l’approche éco-systémique des pêches.

 

   

 

Texte et photos d'Aliou Sall.


Le théâtre à l’école Kawabata Yasunari de Hann pour la JMO

L’école primaire Kawabata Yasunari à Hann, qui collabore depuis quelques années avec Mundus maris à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan (JMO), a célébré l’édition 2021 en organisant un sketch sous la direction artistique de Bina Diop, artiste comédien et élément clé de l’équipe Mundus maris du Sénégal. Le choix de célébrer à travers l’expression artistique a été proposée et validée par la direction de l’école, lors d’une réunion de préparation tenue le 25 mai entre Aliou Sall et la directrice de l’école, Madame Diouf, en présence de quelques membres du corps enseignant et Bina Diop.

La pièce présentée a fait l’objet de répétions avec les élèves comédiens quelques semaines avant le jour de la célébration de JMO. Bina a en effet développé un script basé sur le texte d’inspiration de l’édition 2021 dont le thème est « L’Océan : Vie et moyens de subsistance ». C’est dans la suite de plusieurs pièces portant sur la pollution des océans et ses effets qui ont été jouées avec les élèves d’écoles à Hann lors de précédentes journées mondiales de l’océan. Mais le thème de cette année a été une plus-value pour le sketch produit en 2021.

En effet, la pièce a sensibilisé une audience exceptionnelle – de par sa taille – sur les dangers de la pollution pour la santé des océans mais aussi grâce à l’ingéniosité artistique de Bina et la préparation qui a eu lieu, elle a sensibilisé l’audience sur les aspects suivants :

  • L’impact de la pollution de l’océan sur les conditions de vie des populations, en particulier celles qui dépendent des écosystèmes marins pour leur existence quotidiennement parlant ;

  • L’incivisme des personnes qui ont une grande part de responsabilité sur la dégradation de l’état de santé d’un écosystème aussi important que la zone côtière de l’océan ;

  • L’impératif d’adopter un comportement citoyen, de faire preuve de civisme et d’accepter la part de responsabilité de chacun individuellement parlant afin de préserver l’état de santé de l’océan : populations, décideurs politiques au niveau national, élus locaux en charge de la gestion des municipalités, entreprises.

La prestation ne s’était pas limitée au sketch. En effet il s’agissait d’une pièce animée de chants composés pour la circonstance, tous destinés à provoquer un éveil de conscience de la part de l’audience.

Nous tirons quelques enseignements de cet évènement exceptionnel comparé à ceux ayant eu lieu dans cette même école partenaire :

Mundus maris à travers la personne de Madame Diouf la directrice, peut compter sur une équipe très engagée et désireuse de développer une collaboration plus formelle et plus continue. C’est ce que la directrice a dit en prenant la parole à la fin du sketch, remerciant notre équipe et soulignant ainsi encore une fois sa grande disponibilité pendant la phase de préparation .

Il y’a eu une mobilisation exceptionnelle de tout le corps enseignant de l’école, venu assister à la prestation. Pour une première fois, tout le personnel enseignant a quitté les classes pour célébrer la Journée mondiale de l’océan en présence aussi de quelques parents d’élèves qui ont eu le temps libre d’y participer .

C’est à l’issue de la présentation de la pièce qu’Aliou Sall a été invité de faire le discours de clôture. Lors de son allocation, Mr Sall a exprimé la satisfaction incommensurable ressentie cette année-ci depuis que Mundus maris qu’il représente a commencé à travailler avec cette école et l’assurance qu’il a pour l’avenir avec l’engagement noté du côté de la directrice et des enseignants dont certains sont impliqués depuis dans années. Au nom de Mundus maris il a remis un livre sur l’océan à Madame Diouf comme réponse symbolique pour tout le beau travail qu’elle a accompli avec son équipe pour cette édition 2021.

Photos M. Souleymane Sow.


 From Argentina to the world, 10 June 2021

The new memorandum of cooperation between Mundus maris asbl and Belgrano University in Buenos Aires, Argentina, was put into practice again in the occasion of World Ocean Day. Thanks to the tireless efforts of Dr Marcelo Lino Morales Yokobori, a webinar was organised in two sections, one focussing on the thorny issue of illegal, unrecorded and unregulated (IUU) fishing, the other on biodiversity and marine conservation.

More than one hundred participants followed the interesting presentations and interacted with the presenters and organisers.

Cornelia E Nauen of Mundus maris opened the round of IUU panel by defining the terms and illustrating the seriousness of the issue. This has kept FAO and its member states on the alert since the beginning of the new millennium. Fighting the scourge requires new levels of cooperation between national and international authorities and agencies at several levels. Phasing out harmful subsidies to long-distance fleets, long overdue after 20 years of negotiations in the World Trade Organization (WTO) is among the necessary measures. The resulting overfishing is one of the greatest threats to the ocean and jeopardizes the health, food security, and livelihoods of millions of people in coastal communities who depend on healthy, sustainable fisheries. Other crucial measures are to prohibit transhipment at sea and raise awareness among citizens that IUU fishing is a criminal offence often associated with other crimes, such as human rights abuses, arms and drug running and thus bringing much harm to people and planet. The slides (in Spanish) are here.

Eduardo Pucci of the Argentinean shipowner association for sustainable fishing in the South Atlantic (OPRAS) placed the attention on the operation of massive fleets of several hundred vessels appearing since a few years along Latin American Exclusive Economic Zones (EEZ) during the fishing seasons for squid and other resources. Nominally operating on the high seas and not in formal infraction of international rules, the sheer catching power of these fleets, not bound by any rules and suspected to often trespas into EEZs after turning off the VHS signals pulled the rug under any attempts of national and regional fisheries management authorities to maintain resources in a healthy state and sustainable.

Gabriel Blanco shared insights from his long involvement with observer programmes at sea.

The entire topic drew lots of interest and questions as Argentina is very directly suffering from IUU fishing and incursions of armadas of mostly Asian fleets as we reported repeatedly on our social media. The recording of the panel session is available here.

The second panel on biodiversity was different but equally attractive as speakers made their key points in very captivating ways. Alejandra Volpedo, from Universidad de Buenos Aires, showed the immense diversity of cartilaginous and bony fishes in the Southwest Atlantic waters. She also emphasized the importance of working in interdisciplinary teams and in international cooperation. You can check the fish out in FishBase. She strongly encouraged the students to pursue their dreams and to continue with commitment in their studies. She yielded lots of grateful text messages. She closed her presentation with a painting of Joaquín Sorolla, Running along the beach, and words of Julio Cortazar.

This offered the moderator an opportunity to introduce Patricia Morales of Mundus maris. She in turn introduced Clara Ackermann and her Orquesta Juvenil de San Telmo, the musicians who prepared two videos for this year's Mundus maris World Ocean Day celebrations: one is a Letter from the ocean to the humans and the other is the Response from the humans to the ocean

Diego Rodriguez of Universidad Nacional de Mar del Plata demonstrated how big our knowledge gaps about marine biodiversity are and that careful investigations are warranted to devise effective protection and management measures. He showed the complexity of the ocean environment as a three-dimensional space, where species adaptations required capabilities for multidirectional movements. He mentioned that marine biodiversity is higher than terrestrial diversity at superior taxon levels but lower at species levels. The slides are here
 
Nadia Cerino is probably the only expert in Argentinean corals. Even Argentinean participants were surprised to find out that corals, both hard and soft, occur at these latitudes. She convincingly made the point that we need to learn more about bottom dwelling species in the South Atlantic waters. These ecosystem "engineering" species are affected by bottom trawling and may be destroyed before they are properly studied. Watch the recording of the full session here.
 
 

Mundus maris doubling up in Akure, Ondo State, Nigeria

The Federal University of Technology, Akure (FUTA) has been celebrating this annual event since 2015 with the Mundus maris, Akure Chapter, this year also in partnership with Aquaworld,

Tuesday 8th of June 2021, a radio programme was aired on the FUTA Radio. The Mundus maris FUTA representatives, Professor O.A. Fagbenro, Dr. M.L. Adeleke, Mr. C.B. Ajayi, coordinator of young Mundus maris club, Staff Secondary School, FUTA, and Eweola Paul Ayomide, founder of Aquaworld, were the speakers on the radio show. The topic of the radio show was simply the 2021 World Ocean Day motto: “The Ocean: Life and Livelihoods”.

Discussions during the radio programme focused on how the ocean affects people’s lives in Nigeria, the state of our water bodies, the activities that affect life in the ocean, especially plastic pollution and how we can mitigate negative effects. There was room for questions and answers from the audience.

The second event kicked up on Saturday 12th of June 2021 with the “Plastic Hunt’ at the Federal University of Technology, Akure and her environs to pick up plastic materials. It mobilised over sixty (60) participants from the Staff Secondary School, Mundus maris Youngsters Club, members of the public and the AquaWorld group. The starting point was from the University Senate Roundabout through to the University cattle ranch ending at the University Wildlife Park (Prof. Afolayan Wildlife Sanctuary).

The second part of the day’s event was tagged: ‘Eco-talks’. It commenced at the University Wildlife Park. Three invited speakers: Mrs. O.O. Olanipekun, Sustainable Agro-Tech., Akure, Mr. Femi Paul Durowaye, ABU College of Agriculture, Kabba, Kogi State, Nigeria, and Mr. Eweola Paul Ayomide, AquaWorld, spoke respectively on the following topics.

  • Effects of Microplastics on Ocean Life and our Health

  • Recycling Plastics

  • Reducing our plastic footprints through exploring behavioural changes.

After the eco-talks, the attendees of the event were taken around by the park guide to enjoy fascinating views of some of the animals in the park. Then it was time for the Mundus maris quiz competition coordinated by Dr. Wole-Alo Felicia, Mr. C.B. Ajayi and Dr. Adeleke M. Lydia. Light refreshment was provided to all participants. The event for the ended with a visit to FUTA’s botanical garden and some pleasant networking.

On behalf of the Local Organising Committee, Prof. O.A. Fagbenro and Dr. Adeleke M. Lydia and Eweola Paul, we appreciate the full support of Prof. J.A. Fuwape, FUTA; Prof. T.T. Amos, Dean, SAAT; Prof. A.A. Dada, HOD, FAT; Prof. G.E. Onibi, Dean, Students Affairs; Prof. Owoyemi, FWT Dept.; Engr. Dr. Fadugba, FUTA Radio; YALI Group, and all well-wishers, especially the First Lady of Ondo State, Nigeria; Mrs. Betty Anyanwu-Akeredolu who has been associating in no small ways with the Mundus maris Akure chapter. Thank you all.

Pictures by Lydia Adeleke
 

Clôturer la semaine avec un beau concert à Louvain, Belgique

Comment mieux compléter la gamme des célébrations de la Journée mondiale de l'océan qu'avec un voyage musical autour du globe, mais cette fois non seulement dans l'espace virtuel, mais sur l'agréable rive du lac de Kessel-lo, Louvain, Belgique.

Samedi 12 juin 2021, en début de soirée, familles et personnes de tous âges se sont rassemblées autour du pavillon pour écouter le jeu de Kristina Kebet, piano, et Sara Fontán Ferreira, violoncelle.

Préparé avec soin par Maria del Carmen Patricia Morales, vice-présidente de Mundus maris, la douce brise et le bavardage des oiseaux ont formé le décor enchanteur du concert.

Au cours de la courte pause, Cornelia E Nauen de Mundus maris a rappelé au public le travail de l'organisation depuis une décennie pour la connaissance des océans, la protection des océans et l'utilisation de ses ressources de manière plus intelligente et durable.

Elle a rappelé une étude suggérant que cinq millions de tonnes de poissons de plus qu'à l'heure actuelle pourraient être récoltées de manière durable dans les eaux européennes, si seulement moins de juvéniles étaient capturés et plus de poissons adultes laissés dans l'eau pour se reproduire. Elle a invité le public à contribuer à faire évoluer nos sociétés vers une relation plus respectueuse avec l'océan.

Photos by Cornelia E Nauen.