Le slogan de Mundus maris à la Green Week était : Petit poisson devient grand si tu le laisses vivre !
Petit poisson devient grand si tu le laisses vivre ! telle était la devise du stand avec lequel Mundus maris participait à la Green Week de cette année à Bruxelles.
Illustré par une règle de poission, elle décrivait le fait que la taille légale du cabillaud (Gadus morhua) dans la mer du Nord est de 35cm, un peu plus que la moitié de la taille requise pour qu'il ai eu la possibilité de se reproduire au moins une fois.
En d'autres termes, la plupart des cabillauds capturés et débarqués sont encore des bébés. Pour s'assurer d'une quantité suffisante et d'une pêche saine, ils devraient avoir une taille d'au moins 68cm ou plus dans la mer du Nord (voir photo à droite).
Clairement, pour l'instant, le contexte légal et la pratique de la pêche ne suivent pas une stratégie viable. Comme nous l'avons remarqué récemment, ce n'est ni durable écologiquement, ni très intéressant d'un point de vue économique. De cette façon, nous avons perdu des populations entières de cabillaud autrefois productives. La chaîne internationale de supermarchés Carrefour, essaye de vendre des bébés cabillauds à la triste mine au prix sacrifié de 6€ au lieu de 12€. Cette publicité mal pensée est visible sur notre page Facebook. Nous sommes persuadés que les producteurs et les consommateurs peuvent faire mieux, pour le bénéfice de tous. Augmenter leur taille permettrait aux consommateurs un repas sans regrets ainsi qu'un revenu meilleur et plus durable pour les producteurs et les commerçants !
Voilà pourquoi nous proposons du matériel explicatif pour tous les ages sur le stand Mundus maris de la Green Week, pour attirer l'attention sur ce problème et encourager la recherche de solutions. Les mètres pour poissons indiquant les tailles minimales des espèces sont un pas concret dans cette direction (voir celui pour la mer du Nord, ci-dessus). Des coloriages pour les enfants en bas age, des feuillets d'information, des dépliants et des marque-pages pour les visiteurs de tout âge sont un rappel que la nature offre le repas à ceux contrôlant leur appétit et laissent grandir les bébés.
Le thème de la Green Week de cette année est 'Chaque Goutte Compte'. Le défi de l'eau présente de multiples facettes, y compris la restauration des zones humides, le rétablissement des écosystèmes d'eau douce et salée vers une condition plus productive ainsi que la gestion des ressources aquatiques dans un contexte d’écosystème évitant le découvert, la pollution et d'autres pratiques non durables.
Karl Falkenberg, le Directeur Général de l’Environnement à la Commission Européenne, à ouvert cette édition de la Green Week dans la salle de conférence bondée du bâtiment Charlemagne le 22 mai en rappelant les nombreux défis liés a l'eau. Le programme propose différentes sessions parallèles, allant de l'efficacité aquatique accrue et la nécessité de maintenir la qualité de l'eau en Europe jusqu'à la rareté de l'eau dans la Méditerranée et l’accès à l'eau potable en Afrique et en Asie.
Dès le premier jour, le stand Mundus maris a attiré bon nombre de visiteurs impliqués dans des discussions animées. Les visiteurs se sont montrés intéressés par les mètres pour poissons et leur utilisation afin de déterminer la taille minimale des poissons dans les mers du Nord et Baltique. Ils étaient fascinés d'apprendre les premiers résultats des essais avec les mètres pour poissons spécifiques dans le projet de la FAO-Nansen sur l'introduction de l'approche écosystémique de la pêche au Sénégal et en Gambie.
Beaucoup de visiteurs étaient déjà actifs eux-mêmes dans les technologies environnementales et l’éducation. Ils ont apprécié l’approche Mundus maris qui consiste à réunir la science et l'expression artistique afin de provoquer une réflexion et d'agir sur les pratiques actuellement non durables dans la pêche. De jeunes parents emportèrent des feuilles à colorier pour leurs enfants, en plus des prospectus disponibles en cinq langues. Les posters Darwin et les règles pour poissons étaient également populaires et personnes partit sans son marque-page.
Mundus maris reçut nombre de suggestions et propositions de collaboration intéressantes, par exemple la mise en œuvre des projets pour les écoles dans et autour de Bruxelles, afin d'impliquer plus de jeunes dans la recherche de remplacements des pratiques non durables.
Une vidéoconférence coordonnée le jeudi 24 mai par Patricia Morales de l’Université de Leuven mit en connexion le stand Mundus maris avec nos partenaires à São Paulo au Brésil et à Córdoba en Argentine. La discussion était suivie par un groupe d’étudiantes de l'Université de Leuven. Les points centraux de l’échange mettaient l'accent sur la manière appropriée de protéger les mers et l'augmentation de la sécurité de l'eau, en particulier pour les zones vulnérables de la société. Cet échange à permis de connecter la Green Week à l’Amérique latine, en particulier dans la perspective de Rio+20 et aussi pour promouvoir un suivi constructif à l’échelle des individus pour ce méga-rassemblement.
Alors que la Green Week touche à sa fin avec des conclusions sur ce qu'il convient de faire pour protéger les ressources aquatiques, augmenter l'efficacité de l'utilisation des ressources et améliorer l'interface entre la science, la société et les processus décisionnels, l’équipe Mundus maris évalue les effets de son propre travail accompli.
Une des propositions faite aux organisateurs de la Green Week est d'augmenter l'attention vouée aux jeunes lors de la prochaine édition. Une possibilité pourrait être de lancer un concours de vidéo ou de peinture, en préparation de la Green Week 2013, qui pourrait impliquer des écoles a travers l'Europe, et de mettre en place un forum pour les adolescents ou les meilleures créations peuvent être exposées, tout en impliquant directement la jeunesse dans le débat et le développement de l'orientation des futurs travaux.
Pour sa part, Mundis maris a désormais lancé un appel pour trouver des noms aux deux bébés mascottes de notre poster, qui ont attiré tellement d'attention sur la nécessité de ne plus manger des poissons trop jeunes. Nous aimerions tous continuer à profiter des délicieux poissons et crustacés offerts par la nature au lieu d’être bientôt contraints de manger des hamburgers de méduses. En même temps, nous espérons également contrer l'exode provoqué par le déclin de la culture maritime et les pratiques non durables associées. Nous préférons faire partie de l'offre d'un futur attirant pour les jeunes, dans la protection et l’utilisation durable de la mer en introduisant des pêches à faible impact et d'autres activités maritimes associées. Voici l'invitation de donner des noms aux mascottes:
S'il vous plaît, aidez-nous à trouver des noms pour les deux poissons bébé, qui sont nos mascottes. Quel est le défi?
1. Proposez un nom pour elle et lui en explicant pourquoi vous proposez ces noms spécifiques et ce qu'ils signifient pour vous.
2. Imaginez ce que les alevins doivent passer pour éviter d'être capturés avant d'avoir grandi à l'âge adulte et eu des bébés eux-mêmes. Racontez l'histoire!
3. Faites des suggestions pour protéger les poissons bébé!
Donnez le nom, lieu et pays de votre école ou votre groupe de jeunes, indiquez l'âge et combien de garçons et les filles représentent la classe / groupe. Donnez l'e-mail et une adresse de courrier postal du coordinateur de l'équipe ou de l'enseignant et envoyez vos propositions à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu'au 15 novembre 2012.
Les soumissions seront examinées par un jury international et les meilleurs d'entr’elles choisies.
Mundus maris propose aux équipes gagnantes des pins exclusifs avec les noms des poissons bébé, du matériel de peinture pour l'ensemble du groupe, des règles de poissons et d'autres prix. Nous publierons également les meilleures histoires et reconnaîtront les auteurs (groupe ou individuel).
Nous allons également mettre en chantier une série d'interviews vidéo courts avec des scientifiques et autres personnalités à propos de la surpêche et les manières de l'entraver et la reconstruction d'écosystèmes marins productifs nous fournissant de la nourriture saine et des communautés maritimes viables. Chaque bouffée d'air que nous inhalons dépend des océans. Notre climat et beaucoup de nos aliments -qu'ils soient directement issus des mers et courant d'eau douces ou indirectement à travers leur rôle dans le cycle de l'eau- dépendent des océans. Une bonne raison de s'en soucier et d'embarquer plus de personnes en chemin.