Salle Henri Janne, 15ème étage de l'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles (ULB),
Campus de Solbosch, Avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles.
Nous vivons à une époque de changement dans le système de préservation de la vie de notre planète et dans nos sociétés. Lors de leur propre vie, les jeunes d'aujourd'hui vont être confrontés à la nécessité de s'adapter pour partager la terre avec quelque 9 milliards d'autres êtres humains.
Ceci, en comparaison avec les 7 milliards de citoyens qui vivent aujourd'hui déjà en majorité dans des urbanisations. Nous devons donc nous poser la question de savoir quel de type d'enseignement, de connaissances et de compétences sociales les jeunes doivent acquérir afin de pouvoir vivre paisiblement et durablement avec « l'autre ».
Cela soulève également la question de savoir comment nous voulons tous revoir la façon dont nous vivons, exerçons nos professions respectives et nous rapportons à la nature, les mers, et à nos voisins mondiaux de tous âges, croyances, races et sexes. Les sciences ont produit des évaluations de l'état de nos écosystèmes, du climat et des océans, qui sont extrêmement préoccupantes.
Elles nous donnent aussi de meilleures pistes sur la manière dont nous pourrions surmonter ces défis en nous appuyant sur les connaissances déjà disponibles et créer de nouvelles opportunités de lutte contre la pauvreté pour une vie digne.
Mais clairement, notre capacité à rendre nos sociétés plus équitables, plus capables de faire face grâce à l'intelligence collective, et à agir ne dépend pas seulement des connaissances scientifiques ou techniques. Elle dépend essentiellement de l'interprétation et l'utilisation de ces connaissances dans un cadre humaniste. Elle dépend aussi de la capacité de parfaire les compétences pour pouvoir mieux assumer les responsabilités sociales.
Compétences qui ont été quelque peu négligés dans certaines des sociétés «occidentales» pendant les dernières décennies. Repenser l'éducation à la manière de vivre durablement devra également conduire à l'émergence de cadres d’une gouvernance plus ouverte sur la nécessaire coopération - du niveau local au niveau mondial - bien au-delà de la pratique au sein du système des Nations Unies.
Dans ce contexte, et tenant compte des recherches et des pratiques exploratoires dans plusieurs domaines scientifiques, dans les arts et dans l'éducation, l'objectif de l'atelier est de réfléchir à une nouvelle approche des concepts pédagogiques face à la nécessité d'accompagner les jeunes vers des formes de vie durable. Il s'agit de chercher des pratiques alternatives à l'intérieur et à l'extérieur de l'école.
De telles pratiques doivent se baser sur des concepts pédagogiques solides centrés sur la personne dans son entièreté dans le contexte de sa communauté locale et son groupe social, consciente aussi de l'interdépendance avec d'autres développements locaux et globaux. Cette réflexion contribuera aux efforts continus consentis lors de la Décennie de l'UNESCO pour la réorientation de la formation des enseignants vers le développement durable et d'autres initiatives associées.
Pour ce faire, l'atelier réunira des professionnels expérimentés et des praticiens de divers milieux tels que la pédagogie, les sciences et les arts pour enrichir mutuellement leurs connaissances et leur expérience respectives.
Il est également envisagé que certaines lignes d'action sortiront de la conversation et que l'agencement des expériences offrira aux participants la possibilité de donner suite aux résultats, comme par exemple une coopération concrète sur des projets spécifiques dont certains peuvent être déjà en cours dans le cadre de Mundus maris et/ou poursuivis par les participants. Nous offrons aussi la possibilité d'établir une communauté de pratique pour l'apprentissage commun poursuivi par la pratique des méthodes participatives dans l'enseignement et dans la vie pour aider à l'émergence de formes de vie durable.
L'atelier sera organisé en utilisant des méthodes participatives de travail et n'est donc pas construit principalement autour de présentations formelles de résultats de recherche, mais permet des « présentations d'impulsion » d'orateurs sélectionnés. Le souci principal est celui de la réalisation d'une conversation réelle entre les participants autour de ces questions leur permettant d'agencer leur expertise et l'expérience combinées en une meilleure compréhension commune.
Les participants sont invités à se préparer en envoyant à l’avance, si possible, des études de cas de leur propre expérience des bonnes pratiques dans l'enseignement, la pratique d'acquisition et le partage des connaissances et des compétences sociales. Ils mettront l’accent sur des expériences qui peuvent être utiles ou nécessaires à l'avenir.
Vous trouverez quelques réflexions de fond sur les approches sous-jacentes à la formation esthétique développée dans le cadre du projet de Mare Nostrum, notamment par Carla Zickfeld. Des éléments complémentaires peuvent être trouvés dans les présentations faites lors de l'atelier de Mundus maris sur « comment repenser le développement (durable) » à la conférence de l'EADI à York, septembre 2011, intitulé «Repenser le développement à l'ère de la rareté et l'incertitude».
Si vous êtes intéressés, cliquez ici pour la présentation de l'atelier. Vous avez des questions? Contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au SEDIF.
Vous voulez contribuer, mais n'avez pas occasion de participer vous-mêmes? Contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au SEDIF. Vous voulez être en contacte direct avec Mundus maris? Contactez nous au Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..