Du 9 au 10 septembre 2019, la Société des pêcheries du Nigéria (FISON) et le projet «Améliorer la gouvernance des pêcheries en Afrique occidentale» (PESCAO) financé par l'UE se sont réunis dans les locaux de l'Institut nigérian d'océanographie et de recherche marine sur l'île Victoria, Lagos, pour discuter du potentiel d'action des acteurs non étatiques dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture en Afrique de l'Ouest.
FISON et le ministère fédéral de l'Agriculture et du Développement rural du pays ont adopté une approche combinée de gestion des ressources, descendante et ascendante, bien accueillie par les acteurs non étatiques de la pêche artisanale et de l'aquaculture en Afrique de l'Ouest (WANSAFA) au Nigéria.
La conférence a identifié le manque d'une base de données fiable sur la chaîne de valeur existante des pêches et de l'aquaculture pour une formulation de politique robuste sur la demande et l'offre. Les ressources marines du Nigéria étant insuffisantes pour satisfaire la demande, le commerce constitue la différence. Par conséquent, les liens commerciaux entre le Nigéria et les autres pays d’Afrique de l’Ouest devraient être améliorés pour contribuer à la réduction du déficit. De meilleures données seraient d'une grande aide dans ce contexte.
Il a été suggéré d'établir une estimation fiable du volume et de la valeur du commerce du poisson artisanal. Cet objectif peut être atteint par une cartographie détaillée des produits commercialisés et des circuits utilisés, ainsi que des contraintes rencontrées.
La conférence a préconisé la collaboration avec les parties prenantes locales par le biais du renforcement des capacités pour la mise en œuvre durable de programmes destinés aux communautés locales, en particulier dans la zone riveraine.
Mundus maris était représentée par la professeure Stella Williams (ci-dessous en robe orange). Elle a rendu compte des premières expériences vécues au cours de la phase pilote de l'Académie de la pêche artisanale au Sénégal, qui pourraient être utiles pour le renforcement des capacités recommandé dans les communautés de pêche artisanale nigérianes.