La pêche au grand impact sur le milieu a beaucoup de facettes différentes. Les pêcheries au chalut de fond «labourent» les fonds marins et détruisent l'espace vital de nombreuses espèces marines. Ils nuisent également à l'écosystème en attrapant de nombreuses espèces de poissons et d'invertébrés indésirables qui sont ensuite rejetés par-dessus bord, morts ou en train de mourir, ce que l'on appelle les prises accessoires. C'est aussi un gaspillage du point de vue de l'énergie et des ressources générales. Nous devrions nous efforcer de transiter vers des pêches à faible impact qui ne nuisent ni ne menacent les écosystèmes, les habitats et les espèces non ciblées.
Par la suite nous ne citons que quelques exemples:
Dans la plupart des cas, la pêche artisanale utilise des engins fort sélectifs et provoque le moins de dommage collatéral. Elle produit normalement des aliments frais d'excellente qualité, surtout si les distances au consommateur final sont courtes. En outre elle génère beaucoup d'emploi et mérite d'être beaucoup mieux appuyée qu'il est le cas dans la plupart des pays.
Cliquez ici pour plus d'informations sur la pêche à faible impact telle qu'elle est discutée en Europe, notamment en ce qui concerne la réforme de la Politique Commune de la Pêche (PCP) européenne. La réforme a été adoptée, mais il reste encore beaucoup à faire.
Des feux verts sur les filets maillants ont été mis à l'essai dans plusieurs milieux et ont réduit de plus de 60% le nombre de décès de tortues sans réduire les captures d'espèces de poissons ciblées. Cliquez ici pour un résumé du travail expérimental effectué au Pérou.
Des propositions d'interdiction souhaitable de chalutage de fond sont injectées dans le débat dans de nombreux pays. Tous les citoyens sont invité de s'y investir car leurs habitudes et possibilités alimentaires sont en jeux.